Notes du 01 novembre 2023
Présentation de wordPress de Basile
introduction
WP est un CMS open source. Gestion de site web efficace et intuitif.
contexte
- application web / ecommerce/ site vitrine / blog
- démocratiser la création de sites web sans nécessiter de compétences en dev
- croissance exponentiel depuis sa création +++ populaire au monde ++ culture du blogging
Fonctionnement et description technique
- architecture PHP
- theme (aspect visuel) et plugin (fonctionnalité supplémentaire)
- modulaire
Comparaison avec d’autres initiatives open source
- Joomla: flexibilité
- Drupal: robustesse pour site complexe
en date de 2023, wordpress 43% du marché
analyse
- points forts :
- pas de connaissance technique requise
- révolution dans la façon dont les gens publient
- points faibles :
- mal sécurisé
- mal optimisé
- surchargé et peu performant
CONCLUSION
Outil incontournable qui a révolutionné la façon on crée du contenu en ligne.
et le lien avec les humanités numériques?
- ça permet aux chercheurs de publier et interagir à propos de leur recherche
- par contre, le contenu est “coincé” dans WordPress et puis beaucoup, beaucoup d’intermédiaire et très lourd
- on peut donc dire que les données ne sont pas “FAIR”
- Dans le contexte de l’accessibilité de l’Internet, du big data (mégadonnées) des données de la recherche et des sciences ouvertes et plus largement du partage et l’ouverture des données, la notion de FAIR data ou données FAIR recouvre les manières de construire, stocker, présenter ou publier des données de manière à permettre que les données soient « faciles à trouver, accessibles, interopérables et réutilisables »1 (en anglais : findable, accessible, interoperable, reusable), d’où l’acronyme « FAIR ».
Le mot fair (« équitable », « juste ») fait aussi référence au fair use, commerce équitable (fair trade), fair play, etc., il évoque un comportement proactif et altruiste du producteur de données, qui cherche à les rendre plus facilement trouvables et utilisables par tous, tout en facilitant en aval le sourçage (éventuellement automatique) par l’utilisateur des données.
- Ce que l’on peut voir ici c’est que WordPress a été une forme de réseau social, comme LiveJournal quelques années plus tôt. La dimension de syndication et de commentaires a permis de créer une ou des communautés
Écriture numérique
- système binaire
- computable: texte dont tous les éléments sont calculables. Si nous revenons à WordPress:
- aucune emprise sur la structuration de votre contenu
Ex. J’écrie “Je m’appelle Basile” // est-ce que vous êtes les principaux visés dans ce qui est écrit dans un espace numérique.
- Couche graphique
- Logiciel (définition vaste et large - lecture et interprétation)
- Machine
Est-ce qu’on définit l’écriture par la lecture de ce texte?
Le référencement est une écriture destinée aux algorithmes pour que votre contenu soit lu. On doit dialogué avec les moteurs de recherches. descripteur de métadonnées liées à des ontologies. Web sémantique.
Présentation du cours
Que signifie publier sur le web
La publication n’est pas l’édition, mais elle en est une composante qu’il est important d’explorer dans un contexte où il est simple voir facile de rendre public des textes ou tout autre type de contenus.
Publication versus Édition
Édition:
- Reproduction, publication et diffusion commerciale par un éditeur d’une oeuvre sous forme d’un objet imprimé
- Choix et production + légitimaation + diffusion
Publication:
- Action de rendre public, de faire connaître quelque chose à tous; résultat de cette action
- rendre public = production + diffusion
La relative liberté du Web
- concept initial du Web: lire et écrire
- marche technique importante
- web 2 rendre accessible l’écriture
- le blog: un espace d’écriture personnel
La relative liberté du Web
- Concept initial du Web : lire et écrire
- Marche technique importante
- Web 2.0 : rendre accessible l’écriture
- Le blog : un espace d’écriture personnel
Le Web s’est construit comme un espace de relative liberté dans un contexte où publier (donc rendre public) nécessitait justement un passage par de l’édition et surtout des instances éditoriales. Le Web a permis, en théorie, de publier relativement facilement des contenus et de les diffuser auprès de personnes qui ont des accès.
moyen d’écrire souvent et reconnu par cela. mettre à l’épreuve des hypothèses de sa recherche.
le blog permet de construire la recherche.
Ce chapitre traite de la question du blog dans un contexte particulier la recherche scientifique, et plus particulièrement la recherche en sciences dites dures. Antoine Blanchard explore 5 dimensions :
- la production de connaissances certifiées : ce sont des chercheurs qui présentent leurs travaux en cours ;
- l’expertise et la vulgarisation : la recherche en train de se faire devient accessible à tous et à toutes car mieux indexée que les articles de revues souvent coincées dans des plateformes complexes (voir pas du tout disponible en ligne) ;
- la formation et les compétences incorporées : pouvoir attirer l’attention pour demander de l’aide, des compléments, bref une recherche collective ;
- biens collectifs : une certaine idée des communs, avec souvent des contenus sous licence ouverte, réutilisable et diffusable ailleurs ;
- avantage compétitif et innovation : montrer tout de suite les avancées d’un domaine, quitte à modifier en cours de route ce qui doit l’être, ou à dépublier des contenus problématiques.
Contraintes techniques
- structurer des contenus
- produire un format lisible par les navigateurs
- rendre ces contenus accessibles via le web
- définir des modes d’accès (nom de domaine, syndication, etc.)
Il faut bien prendre conscience que les premières pages web publiées et disponibles l’ont été en écrivant directement des pages HTML. Aujourd’hui une nouvelle tendance se dessine, la DX pour developer experience, ou le fait que les personnes qui développent les applications d’écriture et d’édition ou qui participer à un projet éditorial sur les aspects notamment techniques, veulent aussi disposer d’un certain confort
Enjeux d’écriture
Le mode WYSIWYG est encore celui qui prévaut dans les applications/logiciels d’écriture et de publication. Mais il est remis en cause par des approches orientées vers le balisage, qui permettraient a priori de mieux maîtriser les contenus en terme de structuration, d’interopérabilité et de pérennité.
WYSIWYG et au WYSIWYM
- aux premiers temps: html et rien d’autre
- puis des outils d’édition à la word
- comprendre ce que l’on fait: le sens avant la mise en forme
Il faut bien prendre conscience que les premières pages web publiées et disponibles l’ont été en écrivant directement des pages HTML, sans passer par des outils intermédiaires (comme WordPress).
Aujourd’hui une nouvelle tendance se dessine, la DX pour developer experience, ou le fait que les personnes qui développent les applications d’écriture et d’édition ou qui participer à un projet éditorial sur les aspects notamment techniques, veulent aussi disposer d’un certain confort.
Pour tuer la souris
- interface graphique et la souris
l’intérêt du WYSIWYG
- ce que je vois en écrivant/éditant est ce que j’obtiendrai en publiant
- le mensonge du WYSIWYG: pas de connaissances techniques requises
- des boutons plutôt que des commandes: efficace si bien pensé, un desastre cogitif si les moyens ne sont pas mis
Les interfaces graphiques ont leur langage propre, au même titre que des logiciels basés sur le texte et la commande comme un terminal. Il est question d’apprendre et de s’approprier ces langages, mais rares sont les applications qui suppriment toute friction dans leur utilisation.
Quelques notes de lecture sur l’article d’Eric Schrijver :
- Son contexte : publié en 2016 mais écrit en 2014, ce texte met en lumière les critiques parfois élitistes du mode texte au détriment du mode WYSIWYG ;
- à travers ce texte Eric Schrijver tente de démonter les arguments en faveur du format texte et du terminal pour promouvoir un accès plus démocratique et populaire ;
- la culture hacker, soit des informaticiens (majoritairement des hommes), ne serait pas enclin à développer des interfaces graphiques faciles à utiliser, préférant le mode texte plus puissant et moins sujet à des erreurs de mise en forme (ou de mise en sémantique maladroite) ;
- Eric Schijver espère que les deux mondes se rencontrent, et que les WYSIWYG prennent acte du mode texte pour les personnes qui souhaitent avoir cet accès.
Éditer/publier en direct
- des interfaces d’écriture sur les sites web
- retirer les frictions
- des modes d’édition
Ce sont les interfaces d’écriture numérique qui viennent se greffer directement sur les sites web, afin de faciliter l’édition voir de supprimer la fameuse interface d’édition ou le backend. Plus besoin de passer par une interface complexe dans laquelle il faut par ailleurs retrouver les contenus, s’adapter à une autre interface graphique, et avoir une autre page pour voir le résultat dans son contexte final.
Retirer les fictions est l’un des objectifs des interfaces d’édition en direct, mais est-ce une bonne chose ? Ces modes WYSIWYG poussés à l’extrême posent la question de ce qu’est éditer et publier, et de la nécessité de disposer d’un environnement d’édition à part entière avec des outils adaptés.
Point positif : c’est que les modes se superposent. Il est désormais souvent possible de passer d’un mode à l’autre, soit d’une interface WYSIWYG à une interface WYSIWYM qui est souvent du contenu HTML modifiable. Ces modes d’édition peuvent communiquer entre eux, et cela peut être l’occasion de montrer que le texte qui s’écrit peut prendre plusieurs formes.