Une bibliographie est une liste structurée de références de documents, une bibliographie est utilisée pour référencer un certain nombre d’informations sur un sujet.
Un document est d’abord un support, un support qui porte un contenu, et plus précisément tout type de connaissance ou plus globalement d’information. Il est difficile de définir très rapidement ce qu’est un document, toutefois nous pouvons retenir qu’il s’agit à la fois d’un support et d’un contenu (la bibliographie permet de décrire les deux), et que le document peut être considéré sous trois perspectives :
Un document: est un support qui porte un contenu
le document est a la fois le support et le contenu. il percut sous rois aspects la forme; le signe et le médium.
C’est en partie la tâche des bibliothécaires et des documentalistes : être capable de référencer des documents pour ensuite mettre à disposition ces références (mais pas directement les documents, plutôt les notices). À un niveau plus individuel, et dans le domaine académique, il s’agit d’enregistrer des références pour ensuite pouvoir les partager de plusieurs manières.
Si décrire un document est relativement simple, notamment avec des données comme son titre, ses auteurs et autrices, son année de publication, etc., il est plus difficile de structurer ces données pour pouvoir les exprimer clairement. Le partage d’une description est donc la tâche la plus difficile.
Cette difficulté se réduit quand on sait quels types de document on doit décrire : livre, article de revue, chapitre, billet de blog, page web, etc. Dans le champ universitaire les types de documents qui doivent être référencés sont relativement limités.
Il y a mille façons de décrire un document, c’est d’ailleurs une des premières choses que l’on apprend en biblioéconomie : donner tous les éléments qui permettent d’identifier et de décrire un document quel qu’il soit.
L’édition scientifique est un domaine très spécifique avec de nombreuses contraintes, entre les besoins de diffusion très divers, les chaînes de publication qui doivent prendre en considération de multiples paramètres ou encore le fait que les outils d’écriture ne prennent pas toujours en compte la richesse des contenus.
auteur soumet sont document (qui posse) qui va se faire evaluer, éditer, ajusté, passe ensuite a la partie graphique pour la misse en page
**Exemples 2: 3 auteurs **
Dans un document il y a des types de contenu : un texte n’est pas qu’une suite de lettres et de mots, l’information est qualifiée. Il s’agit par exemple d’identifier un paragraphe, une liste, une note de bas de page, une image, une légende ou encore une citation. Structurer un document c’est lui donner du sens, c’est qualifier l’information qu’il contient. Cette pratique de structurer ne doit pas intervenir après l’écriture, c’est une partie de l’écriture elle-même, comme nous le verrons dans la prochaine séance.
Les outils d’écriture qualifient l’information souvent implicitement : la sémantique est signifiée graphiquement à défaut de pouvoir être réutilisée. Même certains outils d’édition ne prennent pas en compte cette question de la structuration. La bibliographie fait aussi partie des oubliés.
Chacune de ces étapes passe par des logiciels differents. Ainsi, si les métadonnées ne sont pas entrées correctements, au cours de n'importe quel moment/étape de la procédure, cela pose un risque de voir certaine des méta donnée écrasé, donc un risque de perte de donnée
Les textes parcourent des circuits complexes, l’enjeu est de parvenir à conserver toutes les informations, et ce n’est pas simple.
Il y a définitivement trop de styles existants, et donc il est risqué d’en choisir un et de devoir tout refaire à chaque changement de style bibliographique. Par ailleurs, certains styles intègrent plus d’informations que d’autres, il devient donc très délicat de passer par exemple de APA à Chicago (les prénoms des auteurs et autrices seraient perdus).
Enfin, dans le cas où l’on commence à rédiger une bibliographie pour une soumission, le risque est que le style soit modifié lors du dépôt final, il faudrait alors potentiellement tout reprendre à la main … (Sans parler du fait que certains styles sont tout simplement compliqués à écrire à la main.)
Il est difficile de trouver des concurrents sérieux à Zotero dans le domaine des sciences humaines. Si Mendeley ou EndNote sont très utilisés dans d’autres domaines scientifiques, ils sont des outils qui coûtent chers et qui ne sont pas toujours complètement adaptés.
Du côté des logiciels libres, les alternatives proposent souvent moins de fonctionnalités et surtout pas de service en ligne associé (pour sauvegarder ou partager des données).
Depuis les débuts Zotero est orienté vers le web, mais cela se confirme avec l’amélioration de l’interface ainsi que la création d’outils comme ZoteroBib. Malgré une ancienneté déjà conséquente (17 ans c’est beaucoup pour un logiciel), Zotero reste un gestionnaire de qualité.
La question qui pourrait être posée est celle du futur de Zotero à l’horizon de 2030.
Depuis les débuts Zotero est orienté vers le web, mais cela se confirme avec l’amélioration de l’interface ainsi que la création d’outils comme ZoteroBib. Malgré une ancienneté déjà conséquente (17 ans c’est beaucoup pour un logiciel), Zotero reste un gestionnaire de qualité.
La question qui pourrait être posée est celle du futur de Zotero à l’horizon de 2030.
Voir les travaux d’Antoine Fauchié au sujet de l’édition numérique et print.
HNU2000
2023